Les Moulins de
l'Andoussière visibles tout en haut de la carte étaient
situés en bordure de l'actuelle route Vieillevigne l'Herbergement.
Ces moulins ont
été exploités pendant plusieurs siècles
par la famille Boussonnière, en étaient-ils les propriétaires
?
Le premier de
la lignée dont j'ai identifié la profession de "Farinier"
est Mathurin 1701/1775 et qui avait épousé Louise Mesdon,
mais il y a fort à parier que plusieurs générations
l'avaient précédé, la famille étant implantée
à l'Andoussière depuis déja bien longtemps.
C'est son fils
Mathurin 1739/1793 qui assurera la continuité, il épousera
Louise Gaborit.
Deux branches
continueront l'activité, Marie Aimée sa fille 1722/1823
qui fera alliance avec une autre famille de meuniers en épousant
Joseph Louis Tardy et Julien 1780/1836 qui épousera Charlotte
Mandin.
Les Boussonnière
exploitaient-ils également les Moulins des Landes ? c'est fort
probable car on y retrouve Julien Désiré le second fils
de Julien.
Ensuite
il n'est pas facile de s'y retrouver, on retrouve à partir
de 1784 les Tardy dont Louis 1746/1822, Louis est natif de la Copechagnière,
après son mariage avec Jeanne Guery vers 1770 on le retrouve
meunier au Moulin du Village à Vieillevigne où sont
nés ses cinq premiers enfants, le dernier naissant à
l'Andoussière à Saint André. Louis Décèdera
à L'Andoussière en 1822.
Quels
étaient les rapports Boussonnière/Tardy à cette
époque, je n'ai pas d'explication, par contre vers 1796 Pierre
Joseph Tardy second fils de Louis épousera Louise Aimée
Boussonnière (voir au dessus). Pierre Joseph décèdera
en 1802 à l'âge de 30 ans, sa veuve Louise Aimée
épousera en seconde noces en 1805 Joseph Antoine Tessier fils
de Jean et Marie Madeleine Pifeteau.
Joseph
Antoine Tessier et Louise Aimée Boussonnière auront
trois filles, dont Madeleine qui épousera en 1836 François
Nerrière l'ancêtre maternel de mon épouse, quant
à Louise Aimée sa soeur elle épousera Jean Lacaze
l'ancêtre paternel de mon épouse !! Etonnant non.
François
Nerrière lui était maçon et continuera son activité,
par contre Jean Lacaze était déjà "farinier"
au Moulin du Breuil du Fau à Saint Philbert de Bouaine.
En
quelle année les "Lacaze" se sont intallés
à L'Andoussière ? Difficile à dire précisément,
entre 1849 et 1868.
Jean
après son mariage résidait à la Falordière
de Vieillevigne et exerçait toujours son activité au
Breuil du Fau de Bouaine, par contre il est décédé
à l'Andoussière et son fils Eugène Alphonse marié
avec Léonide Morandeau y a exercé en tant que Meunier,
de même que son petit fils Léon Eugène.
Comment
Jean Lacaze s'est retrouvé Meunier à Bouaine avant son
mariage ? Mystère, mais comme les "Cantaliens" sont
de grands voyageurs il est fort probale que ce soit pour y trouver
du travail tout simplement.
Jean
Lacaze est né en 1809 à Viais de Pont Saint Martin Loire
Inférieure, fils de Jean et Marie Fonteneau et petit fils de
Jacques Lacaze immigré "Cantalien" né à
Saint Etienne de Cantalès dans le Cantal en 1746.
Toujours
est-il qu'il va s'en suivre trois générations de "Lacaze"
Meuniers.