Moulin des Baillières (vent) (carte Cassini et Cadastre)

Moulins du Puy du Four ou Six Moulins (6)

Moulins de Gravereau (2)

Moulins de la Bonnière (2)

Moulin des Plantes

Moulins du Parc (2)

Moulin du Fief-Goyau

Moulin de la Grange

Moulins de la Mourousse (2)

Moulin de la Bribuère

Moulin du Fief-Goyau

Moulin de Boissière

Moulin aux Draps

Moulin de Marclouzeau

Moulin Neuf

Moulin Drapelet

Moulin Chauvin

Moulin de la Ville

Moulin aux Moines

Moulin de Vaine

Moulin du Parc

Pas moins de 30 moulins sont recensés sur la commune de Mouchamps 19 moulins à vent et onze moulins à eau dont la plupart sur la rivière le Petit  Lay, mais également sur les ruisseaux de Riemberge et la Guimenière.

Les Moulins à vent du Puy du Four sont situés en bordure du chemin Mouchamps Saint Prouant, pas très loin du village du Déffend.

Sur la Carte Cassini on ne distingue qu'un seul moulin, sur le cadastre trois sont repérés, sur les actes rédigés à la fin des années 1880 il est fait état des "Six Moulins" et sur le recensement de 1901 il est fait état des "Cinq Moulins".

Donc on peut immaginer qu'un moulin est antérieur à 1780, que deux autres ont été contruits entre 1780 et 1838, que trois autres ont été ajoutés entre 1838 et disons 1880 et enfin qu'un (peut-être le premier) ait été hors service en 1901, ce ne sont que des suppositions proposées par les divers documents.

Alors un ou deux moulins à la Bonnière.
Sur le tableau d'assemblage il y en a qu'un seul se repéré, par contre sur le plan de détail on en distingue clairement un second sur une parcelle différente, peut-être à l' état de ruine.
Ils sont situés tout près du village du même nom.

Le Moulin à vent des Plantes situé près du village du Plessis
Pour la petite histoire, en 1963 alors que j'étais apprenti charpentier j'ai eu le privilège de participer à sa (re) couverture.
Est-ce encore celle qui est en place actuellement ? 

Je n'en suis pas persuadé, mais pour mémoire la couverture que nous avions posée en 1963 était en "bardeaux" de châtaigner sciés ce qui différait un peu de l'original où les "bardeaux" étaient également en châtaigner mais fendus.
Le chantier avait été effectué en collaboration par les entreprises Loizeau charpentier et Pavageau couvreur, des Herbiers.

Les Moulins à vent du Parc situés en bordure du chemin du Parc au Gué Jourdain, pourquoi ne sont-ils pas répérés à l' identique, pourquoi cette étrange couronne bleuté ?

Les Moulins de la Mourousse sont situés en limite de la commune de Rochetrejoux, un seul est répertorié sur la carte Cassini et serait donc antérieur à 1750, le second répertorié sur le cadastre Napoléonien aurait vu le jour entre 1750 et 1830

Situé en amont du Moulin Neuf,le Moulin à eau du Drapelet, même s'il n'est pas identifié en tant que tel sur le plan, il est bien visible et bien réel.

(voir photo ci-dessous)

Cher monsieur,

 

Merci pour votre intéressante initiative pour perpétuer le souvenir des moulins de Vendée et de ses meuniers et fariniers.

Aujourd'hui je me contenterai d'apporter un complément à la belle étude de Jean-Claude Michon sur le Moulin aux Moines de Mouchamps.

En effet, ce moulin a été repris par un de mes aïeux du côté maternel (SOSA 46) au début du XIXe siècle.

Fils de Jacques MARQUET, maçon, et Marie BONNAUD, famille protestante installée au Plessis, paroisse de Mouchamps, Jacques MARQUET (o14/04/1781 - 25/04/1845) est farinier au Moulin aux Moines lors de son mariage en 1811 avec Marie COTTREAU dont il aura 4 enfants. Veuf en 1822, il se remarie avec Marie GUENEAU (originaire du Moulin aux Draps de la Bonnière, Mouchamps) qui lui donnera encore 5 enfants.

Il est encore au moulin aux Moines en 1834, où naît son dernier fils. Lors du mariage d'une de ses filles avec Pierre Gabillaud en 1839, il est farinier au Moulin des Plantes, au dessus du Plessis, où il mourra à 64 ans en 1845.

Pour l'anecdote, j'ai effectué le même pèlerinage qu JC Michon, il y a deux ans, et pris les mêmes photos. J'en ai profité d'ailleurs pour aller voir le Moulin aux Draps, situé en-dessous de La Bonnière, sur le ruisseau de Riamberge, pour constater qu'il est totalement ruiné (photo jointe).

A suivre.

Amicalement André Mérit : aamerit@free.fr

MOULIN-AUX-MOINES de Mouchamps 85.

Les AUVINET y exerçaient le métier de meunier- farinier dès 1600 :

Jean Yves PAVAGEAU, sur le CGW49, a fait savoir sur le Net, ces derniers jours, qu'il ouvrait un site, ayant pour thème, les moulins et la descendance des Meuniers de Vendée.

Après lui avoir envoyé, dans un premier temps, la banche de descendance des meuniers AUVINET, cela motivera notre déplacement du 24.03.2008, pour complèter l'illustration par quelques photos.

Puisque nous-mêmes, ne connaissions pas ce dit moulin, du fait, que nous n'avions pas pu le trouver, quelques annés plus tôt, lors d'une randonnée, sur un très joli circuit piétonnier de Mouchamps.

Le 24.03.2008, nous nous sommes décidés, à nous rendre à Mouchamps, après avoir situé le moulin-aux-Moines sur la carte de détail "IGN", où ont exercé les AUVINET, de 1600, jusque et après les années 1750.

Nous avons donc fait parvenir ces photos, pour illustrer la branche AUVINET, meuniers-fariniers, sur le site de Jean Yves PAVAGEAU et nous lui proposons le texte d'accompagnement suivant :

Le Moulin-aux Moines de Mouchamps 85 Branche de descendance des années 1600 : AUVINET René et JOUSSEAUME Louise.

Initiée par Jean-Claude MICHON identifiant : "mimiche" sur Généanet, mars 2008.

René, quand il y décède le 24.07.1731, est dit de son vivant : Meunier-Farinier. Le Moulin-aux-Moines, est un moulin à eau, positionné et alimenté jadis par la rivière du petit Lay. Il est situé, au sud de Mouchamps, sur la D113, route qui conduit à St Germain-de-Prinçay.

Dès 1650, les AUVINET de la descendance présentée ici, étaient Meuniers-Fariniers du Moulin-aux-Moines. Plusieurs générations de meuniers vont s'y succèder jusqu'à nos jours. On relève, entre autres, des enfants de AUVINET René, époux de POISBELLAUD Françoise, cent ans apès les premiers actes disponibles, dont René, né en 1752. Le père y décède le 25.11.1769

Eugène BOSSARD, est le dernier minotier contemporain du Moulin-aux-Moines.

La cessation d'activité remonte à environ quinze ans.

Supposé issu de la grande lignée des AUVINET -) BRECHELIERE -) THOMAS -) BOSSARD, il précise, que ce moulin, à sa connaisssance, a toujours fonctionné à l'aide d'une turbine à eau.

Quant à l'origine de la dénomination du Moulin, on nous indique que cela viendait du fait, que le moulin, à l'origine, servait à approvisionner, exclusivement, les Moines de " l'Abbaye de la Grainetière" d'Ardelay, d'où : Moulin-aux-Moines.

Le Moulin a pu donc suivre la fondation de l'Abbaye dès 1130 et a pu être porté à l'inventaire du patrimoine foncier du monastère, puis vendu. !?.... (En 1963, des travaux de restauration ont été engagés pour la restauration de ce lieu saint.) !?..... Depuis 1979 une congrégation de bénédictine s'y est intallée, pour faire revivre l'Abbaye. Le Moulin lui, n'aura pas survécu !......

Du couple AUVINET-AGENEAU, nous manque le devenir de l'ainé Pierre (peut-être curé ou moine, allez-savoir !?...), cité au décès de son frère René, le 28.05.1771.

Le cadet que nous venons de nommer, prendra la succession de la gestion du moulin et c'est sa descendance qui en assurera la continuité...Un Jean est né, en 1701 (sans doute décédé jeune , ou lui aussi entré au monastère !?...).

Le devenir de Suzanne nous est aussi incertain. Louis, qui suivra, sera meunier au moulin "Boineau" de Rochetrejoux. Marie, notre ancêtre, rompra la chaîne des meuniers du Moulin-aux-Moines, en épousant un laboureur d'Ardelay. Vient ensuite Hélène, décédée dans son premier mois de naissance. Et pour finir, Jean, né en 1717, farinier à Vendrennes, curateur au mariage de notre ancêtre, Jean DURAND avec BROSSET Marie Magdeleine en 1757 auxHerbiers 85.es filles Auvinet, vont bien entendu, s'associer aussi, à d'autres meuniers des environs de Mouchamps. Exemples : - Des enfants de BLANCHET Charles, aussi meunier, époux de AUVINET Marie, y sont nés après 1750. -

De même que l'on peut citer aussi, dans la descendance : AUVINET-POISBELLAUD, l'alliance de Jeanne AUVINET avec CHAIGNEAU Pierre, en 1813, Meunier à Sigournais 85. Leur fils Pierre, excercera au "Moulin-Neuf" de Sigournais entre 1813 et 1857;

Jean Louis, son neveu fils de Jean et GENTY Jeanne Louise, sera lui, Meunier à "La Vrignaie" de Sigournais 85, après 1842. - Mais encore : Suzanne AUVINET fille ainée du couple AUVINET-BRECHELIERE, elle aussi associée à un BRECHELIERE, voit sa petite fille cadette, épouser Charles THOMAS le 19.02.1783, de la grande lignée des MEUNIERS-FARINIERS de Ste Cécile.

On en trouve notamment à "Gué Mignon", au "Moulin Drapelet" situé sur le Lay, juste plus au sud du "Moulin-aux-Moines" de Mouchamps. Le couple THOMAS-BRECHELIERE est installe sur les Moulins des lieux-dits "la Ville" et "Chauvin" à Mouchamps, plus au nord, non loin du "Moulin-aux-Moines". -

Enfin nous relevons : Eugène René THOMAS (à son niveau, nous n'avons pas fait, à ce jour, le lien avec la descendance AUVINET), époux de AUNEAU Jeanne Honorée, est indiqué au "Moulin-aux-Moines" dans les années 1830 et après......

Malheureusement. beaucoup d'actes, dans la période, ne mentionnent pas toujours la profession des personnes habitant les moulins, qui finiront par prendre l'envergure de grosse minoteries. Par contre, on n'oublie pas de précisiez que ces AUVINET, entre 1700 et 1800, sont catholiques !..... Devinez-pourquoi !?......

Jacques ROCHAIS, veuf de AUVINET Marie, se remarie le 04.07.1746, à Ardelay, avec GARNIER Françoise. On ne sait pas très bien, par qui sera élevé, Jean, après le décès de sa mère.

Restera-t-il avec le nouveau couple ROCHAIS-GARNIER à Ardelay !.....

Ou sera-t-il pris en charge par son oncle, curateur de Vendrennes ?......

Le moulin se présente donc en 2008, sous l'aspect d'une minoterie, qui devait, depuis longtemps déjà, fonctionner éléctriquement (on y voit, sur la vue arrière, un poste électrique conséquent).

Les plus belles photos, ont été faites en remontant "le Lay" (accès à pieds, en suivant la rivière, par le D 48).... Par la route, par contre, en venant du centre de Mouchamps, on quitte la D113, aussitôt après "Quito" (sur la carte), première à droite, direction "la Boulaie" et l'on poursuit jusquà la rivière (un panneau directionnel existe, proche du moulin, à la fourche de deux chemins).

On peut aussi y accèder, par "le Petit Genêt", deuxième chemin, à droite après "Quito", sur la D113 toujours......."

Textes et Photos propriété de Jean Claude MICHON identifiant "mimiche" sur "Généanet" jeanclaudemichon@sfr.fr

Reproduction interdite sans accord du propriétaire

Mise en page : J.Y.Pavageau