Moulins des Alouettes (7) + 1 (Cadastre et carte Cassini)

Moulin des Peux (Cadastre et carte Cassini)

Moulins de la Gautrie (2) (Cadastre et carte Cassini)

Moulins du Puy Guérin (2) le grand et le petit (Cadastre et carte Cassini)

Moulin de la Baroire ou Moulin de Serit (Carte Cassini et Cadastre)

Moulin des Tonnelles (ou Guerry) (Carte Cassini)

Moulins de la Chardière (4) (Cadastre et carte Cassini)

Moulin de la Dabretière (Cadastre et Atlas cantonal)

Moulin de la Chênelière (Carte Cassini)

Moulin à eau du Landreau (cadastre et Carte Cassini)

Moulin de la Ville (Carte Cassini et Dépouillement)

Moulin du Petit Bignon (Cadastre et carte Cassini)

Moulin de la Petite Pintrolière (2) (Cadastre et carte Cassini)

Nota

Concernant les Moulins des Alouettes, je lance un appel à l'aide, en effet le dépouillement des actes de l'état civil et religieux ne m' a pas permis d'attribuer une seule famille meunière à ces moulins.

Qui était propriétaire ?

Quels sont les mystérieux meuniers qui ont exploité ces moulins ?

Et pourquoi ne sont-ils pas identifiés en tant que tels ?

Si vous êtes descendant d'une de ces familles meunières ou si vous avez des preuves vérifiables concernant les exploitants de ces moulins, merci de me contacter.

 Vingt six moulins sont recensés sur le territoire de la commune des Herbiers.

Vingt moulins à vent répartis sur deux pôles principaux. 

Huit sur le Mont des Alouettes et quatre à la Chardière, on en trouve ensuite deux à la Gautrie, deux au Puy-Guérin (la Lande), un aux Peux, un à Serit, un aux Tonnelles et un petit dernier, une trouvaille récente grâce à l'Atlas cantonal, à la Dabretière.

La plupart répertoriés sur la carte Cassini, sont antérieurs à 1750, c'est le cas de six du Mont des Alouettes, de trois à la Chardière, un au Puy-Guérin, ceux des tonnelles, de Serit et des Peux.

Deux on vus le jour sur le Mont des Alouettes entre 1750 et 1830 (peut-être après la Révolution), c'est également le cas pour le quatrième à la Chardière et le second du Puy-Guérin. Le cas également pour une récente et troublante découverte, à la Dabretière, où on identifie ce qui pourrait être un moulin sur le cadastre Napoléonien et qui se confirme sur l'Atlas cantonal de 1886, étrange ! effectivement, car mes ancêtres résidaient dans ce village et je n'ai jamais entendu parler de moulin sur ce lieux, mais, mon bisaïeul et son frères (ils n'étaient pas meuniers) avaient épousé deux soeurs, filles du meunier des Peux, alors ! ceci explique peut-être celà !!!

On trouve également six moulins à eau tous positionnés sur la Petite Maine.

De l'amont vers l'aval, le Moulin de la Chênelière, le Moulin du Landreau,le Moulin de la Ville, le Moulin du Bignon et les deux moulins de la Pintrolière.

Alors combien de moulins sur la butte des Alouettes ?

Si on s'en réfère au document visuel le plus ancien, la carte "Cassini" on distingue deux groupes de trois moulins.

Un premier groupe en direction de la Maha et le second en bordure de la route de Cholet dont un de l' autre côté de la route à côté de la Chapelle, on en retrouve la trace sur le cadastre Napoléonien, ces 6 moulins seraient antérieurs à 1750

Tous les moulins ayant été incendiés en 1793, tous auraient été reconstruits sauf celui situé de l'autre côté de la route et on en aurait construit deux nouveaux en direction de la Maha, leur construction se situant entre 1750 et 1830.

Alors il y aurait bien eu huit moulins sur le Mont des Alouettes, ce que vient confirmer une récente découverte d'une lithographie représentant la chapelle et les reste d'une tour sur sa gauche.

Le Moulin "Jean Yole" la charpente de celui-ci proviendrait du moulin des Peux, il a été restauré, mais n'est pas en état de fonctionnement, car il est démuni de son mécanisme, les meules sont déposées à l'extérieur au pied du moulin.

Le seul des trois moulins restant sur le Mont des alouettes en état de fonctionnement, des visites y sont organisées pendant la période estivale.

Le troisième moulin, une toiture provisoire assure la protection du gros-oeuvre en attendant une éventuelle future restauration.

Les Moulins de la Gautrie sont répertoriés sur le Cadastre et la carte Cassini ils sont donc antérieurs à 1750.

Ce pan de mur d'une tour, au beau milieu d'une dense végétation, voilà malheureusement tout ce qui reste des deux moulins érigés sur la butte de la Gautrie, un peu plus loin, un tas de pierre dissimulé dans les ronces laisse à penser que le second moulin était édifié à cet endroit.

D'ici quelques décennies, il ne restera plus aucune trace des moulins à vent de la Gautrie, si ce n'est, peut-être un minuscule panneau ? ............

Le Moulin des Peux tel qu'il existe encore est-il d'origine ?

Il est répertorié sur le cadastre et la carte Cassini, il serait donc antérieur à 1750.

Dans ce cas il serait bien antérieur à la Révolution ou a-t-il été reconstruit sur le même emplacement ?

La taille des ouvertures confirmerait cette seconde hypothèse.

Lorsque, enfant, avec mes copains du village des Peux, nous bravions les ronces pour pénétrer dans les ruines de ce moulin et que imprudemment nous escaladions les restes de l'escalier, qui "pendouillaient" le long du mur, j'ignorais que mon arrière, arrière grand-mère paternelle Marie Geneviève You, née cent quinze ans plus tôt, était descendante d'un des meuniers ayant exploité ce moulin.

Devenu par alliance propriété de la famille Tessier, ce moulin a cessé de tourner en 1911, dépouillé de sa charpente en faveur du moulin "Jean Yole" des Alouettes, ce moulin est resté pendant quelques décennies en état de ruines.

Un grand merci aux descendants Tessier, qui ont su préserver de la ruine ce moulin en lui remettant une toiture et des ouvertures, ainsi hors d'eau, ce moulin est paré pour affronter encore quelques siècles et qui sait, si un jour un généreux donateur permettait une restauration dans les normes, notre beau moulin des Peux retrouverait ses ailes d'antan, il n'est pas interdit de rêver........

nota : Le cône métallique qui recouvre le moulin des Peux, provient du moulin de Bel Air à la Rabatelière, ce cône ayant servi de toiture provisoire en attendant le financement permettant une restauration à l'authentique.

(voir page Rabatelière canton de Saint Fulgent

Au nombre de trois sur la carte "Cassini" un quatrième moulin aurait été construit après la Révolution, trois seraient antérieurs à 1750, le quatrième aurait été construit entre 1750 et 1830.

Le Moulin à vent de Serit aussi appelé Moulin de la Baroire sur la carte "Cassini" situé dans l'angle formé par les rivières la Petite Maine et la Rivière du Grand Ri, il serait antérieur à 1750.

On connait mieux les Moulins à vent du Puy Guérin sous le nom des Moulins de Bertrée.
Par contre ces moulins aujourd'hui disparus étaient bien situés sur la commune des Herbiers au lieu-dit la Lande, en limite de la commune de Beaurepaire.

Un seul est identifié sur la carte Cassini et serait antérieur à 1750, le second aurait été construit entre 1750 et 1830
Ces moulins ont été exploités par la famille Bregeon également propriétaire du moulin à eau de Bertrée sur la rivière le "Grand-Ri" situé sur la commune de Beaurepaire.

Les Moulins à eau de la Pintrollière sur la Maine, en grossissant l'image on distingue clairement deux turbines, identifiés sur le cadastre et la carte Cassini, ils sont antérieurs à 1750.

Ce moulin n'est pas identifié en tant que tel sur le cadastre, mais la carte ci-dessous confirme qu'il y avait bien également un moulin côté chênelière des Herbiers, il serait antérieur à 1750.
Sachant qu'on retrouve également son jumeau côté Chainelière du Petit Bourg sur l'autre rive du ruisseau.

Le Moulin à eau du Landreau situé en amont de la Petite Maine non loin de ses sources, il est répertorié sur le cadastre et la carte Cassini, il est donc antérieur à 1750.

Le Moulin à eau du Bignon sur la Petite Maine qui fonctionnait encore dans les années 60, il est répertorié sur le cadastre et la carte Cassini, donc il serait antérieur à 1750

Bien que non identifié en tant que tel, c'est bien le sigle signalant un moulin qui est présent sur cette carte de l'Atlas cantonal de 1886, on retrouve également une trace sur le cadastre Napoléonien.

D'autant plus étrange que mes ancêtres habitaient ce village, mon bisaïeul et son frère ayant épousé deux filles du meunier du Moulin des Peux.

Le hic, aucun meunier n'est identifié dans ce village, mais pourquoi pas, sur le Mont des alouettes il y a bien eu huit moulins et on y trouve trace d'aucun meunier !!