Les Moulins du Petits Bourg des Herbiers Vendée
Vent Eau

Moulin des Merlatières ou Moulin de la Roche (2) (Carte Cassini et Cadastre)

Moulin de la Chalonnière (Carte Cassini)

Moulin de Grouteau ou Moulin du Petit Bourg (Cadastre)

Moulin de la Chalonnière (Carte Cassini)

Moulin de la Chênelière (Carte Cassini et Cadastre)

Moulin de la Fronière (Cadastre)

Moulin de la Basse Monnerie (Carte Cassini et Cadastre)

Moulin de Grouteau (Carte Cassini et Cadastre)

Un de ces moulins s'appela également avant la Révolution, "Moulin Caillet", lequel est-ce ? (Dépouillements)

Pour résumer l'activité des moulins du Petit Bourg il suffit de tracer une diagonale sur la carte en partant de l'angle supérieur gauche, tous les moulins positionnés au dessus de cette diagonale (Chalonnière, Basse Monerie, Chênelière) ont été exploités par la famille Bregeon, celà commence par les moulins de la Chalonnière (eau et vent) moulins qui ne semblent pas avoir tourné après la Révolution, on n'en trouve aucune trace sur le cadastre Napoléonien.

Les Bregeon exploitaient déjà avant la Révolution le Moulin de la Basse Monerie en même temps que les Loizeau qui eux quittèrent ce moulin vers 1798 pour s'installer à Saint Paul en Pareds. Par la suite les Bregeon ne cesseront d'exploiter les deux moulins de la Basse Monerie et de la Chênelière.

Concernant ce moulin à eau de la Chênelière, il parait improbable que ce moulin ait pu fonctionner à temps plein vu l'emplacement de celui-ci en amont de la Maine, il est donc fort probable que les Bregeon exploitaient en simultané également un, voire plusieurs moulins à vent et peut-être à proximité de la Chênelière, .....aux Alouettes !! celà lèverait une partie de l'énigme concernant les mystérieux meuniers des Alouettes.

Concernant les moulins situés au dessous de notre diagonale, à savoir le moulin à eau de la Fronière non identifié sur la carte "Cassini" mais qui tournait bien avant la révolution, le moulin à vent de Grouteau probablement construit après la Révolution, son double à eau et les moulins des Merlatières, différentes familles se sont succédées dans l' exploitation de ces moulins.

Nombre Moulins à Vent
4
9
Nombre Moulins à Eau
5
Sources
Carte "Cassini" relevés effectués entre 1750 et 1780
Cadastre Napoléonien relevés effectués entre 1830 et 1840
Atlas cantonal de 1886
Dépouillements BMS 1737 à 1800 et Etat Civil 1800 à 1905
Moulin de Grouteau ou Moulin du Petit Bourg (vent)

Ce moulin a probablement été construit après la Révolution, il n'apparait pas sur la carte "Cassini" et il fontionnait toujours au début du 20e siècle, il est identifié sous plusieurs noms (Moulin du Petit Bourg ou Moulin de Grouteau) mais toujours sur la même parcelle donc il s'agit bien d'un seul et unique moulin.

Moulins des Merlatières ou Moulin de la Roche (vent)

Les Moulin des Merlatières, un seul est identifié sur le cadastre et la carte Cassini et serait donc antérieur à 1750, le second n'est répertorié que sur l'Atlas cantonal (vue dessous) il aurait donc vu le jour entre 1840 et 1870.

Moulin de la Basse Monerie (eau)
Le Moulin à eau de la Basse Monerie très ancien et qui fonctionnait toujours au 20e siècle et auquel on a dû adjoindre une minoterie.
Moulin de la Fronière (eau)

Le Moulin à eau de la Fronière situé sur un bras détourné du Lay en bordure de la route les Herbiers les Epesses en limite de Saint Mars la Réorthe, ce moulin n'apparait pas sur la carte "Cassini" et pourtant il tournait bien avant l'établissement de celle-ci (est-ce un oubli ?) et il fontionnait toujours au début du 20e siècle.

Moulin de la Chênelière (eau)

Le Moulin à eau de la Chênelière situé près des sources de la Maine sur le versant des alouettes, le faible débit de la rivière laisse à penser que ses exloitants travaillaient également sur un, voire plusieurs autres moulins, probablement aux Alouettes toutes proches, ce qui expliquerait partiellement le mystère concernant les meuniers anonymes exploitant ces moulins. (à confirmer)

Moulin de Grouteau (eau)

Vu la faible importance de ce ruisseau, ce moulin ne devait tourner seulement que quelques mois de l'année, il était probablement exploité par les mêmes exploitants que son double à vent, bien que celui-ci soit bien antérieur à son homologue à vent.